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5 régles à suivre avant de partir

Traveler | organisation

A quelques jours de mon départ (pour 6 mois, tout de même), je me suis rendue compte que j’étais à la bourre. Sur tout. Ces micros détails auxquels j’avais vaguement pensé dans mon bain tranquilou gilou et vite fait oublié sitôt sautée dans mon peignoir. Du coup, cet article est essentiellement une note pour moi-même. Et pour le futur aussi.

Régle n°1: Sur ton sac, tu t’entraîneras

Et tu te prendras bien la tête aussi. Parce qu’en bonne fille qui se respecte, j’aime les vêtements. Et les chaussures. Et les manteaux aussi.

Et me voilà face à mon armoire, que je dois vider évidemment, mais aussi sélectionner. Choisir entre deux maillots de bain, 6 tee-shirts et 3 pantalons… Ou sucrer tout simplement mon sac de couchage, qui lui-même pèse son poids de cacahuète. Et je n’y arrive pas. Parce que dès que je plonge dans le fond de mon placard, je me retrouve à découvrir ce petit top diabolique qui ferait fureur sur une piste de danse enflammée, mais aussi cette robe portée à un mariage il y a 5 ans (jamais reportée depuis) et que j’imagine très bien sur un fond de coucher de soleil indonésien.

Normalement, quand je pars en vacances et/ ou en long week-end, j’ai des vêtements mono chromés: bleu, blanc ou noir. On a jamais tort avec du noir et ça mincit, soit dit en passant.

Du coup, je suis perdue. J’ai eu beau regarder des tutos – notamment celui-ci et celui-là, la technique du rouler ou bouler ses vêtements, chez moi, ça ne fonctionne pas et ma valise est toujours bourrée à craquer.

J’en arrive à un point où je fais du pile ou face. Mais je devrais surtout garder en tête que je risque de toute façon d’égarer ou jeter certains vêtements donc autant prendre uniquement ceux dont je me désintéresse le plus. Et puis, soyons honnête, on sait tous qu’au final, on tourne uniquement au même jean/ sweat/ baskets pendant ses vacances.

Régle n°2: Sur l’administratif, tu te poseras

Parce que comme Marie l’a si bien indiqué dans son interview sur son tour du monde, l’administratif est la clé n°1 de la réussite dans un périple: il s’agit d’anticiper pour mieux gagner et partir serein. Dans ma check-list, il y a successivement: vendre (mes vêtements, mon scooter, l’inutile), contacter ma banque (et négocier mes frais bancaires), louer (mon appartement), vérifier (les virements automatiques, EDF, internet), contacter (son syndic, ses voisins, son médecin). Et ça prend… du temps.

Régle n°3: Ton voyage, tu l’organiseras

Oui, parce que disons le bien haut et bien fort, je me suis dit que j’allais partir à l’aventure. Tout de go. J’ai pris mes billets, construis mon parcours – un tant soit peu, mais c’est tout. Je sais que je vais arriver à Sydney, hypothétiquement y passer un moment. Et puis ensuite, qui vivra, verra. Mais je crois qu’il y a aussi une probabilité pour que je n’y survive pas. Cela fait deux mois que je fais des “rafraîchir la page” sur le site de transfercar dans l’espoir de pouvoir louer une voiture quasi gratuitement – et pour le moment je fais choux blanc. Mais je garde espoir et je me dis qu’au pire, oui c’est un peu ça l’aventure: improviser quitte à changer son trajet.

Régle n°4: aux vaccins, tu penseras

Je n’ai rien contre les piqûres et je n’ai aucun avis sur “vaccin ou pas vaccin”. Je préfère anticiper et pour chaque région subsiste son lot d’angoisses… Et moi qui pensais que lèpre et choléra étaient éradiquer. #Fail. Les médecins se protègent-ils à ce point-là ? Ou pensent-ils juste essentiels de nous faire peur et de nous rappeler point par point les risques encourus ? Parce que pour un peu, je ferais marche arrière ou alors marche, mais uniquement sur le bitume sans sortir des sentiers battus, en portant une combinaison de type “Seul sur Mars”. Comme dirait maman, on est jamais trop prudent – mieux vaut prévenir que guérir. Et pour la liste des vaccins, si vous souhaitez éviter les peurs engendrés par les multiples avis du corps médical, suivez le très bon récapitulatif du Routard.

Régle n°5: sans regret, tu t’envoleras

Et sans larme, tu embrasseras ton chat. Parce qu’il est tout à fait probable que ta bête à poils qui partageaient tes nuits n’ait lui-même aucun regret et pire encore, qu’il mange mieux que toi pendant 6 mois en écoutant Mozart. Une étude a d’ailleurs démontré que la notion du temps chez les animaux étaient relatives, un peu comme les poissons rouges qui au bout de 6 secs, oublient le temps qui vient de s’écouler. Place à la sérénité du départ.